
errata
« Errata», pluriel de « Errattum », en latin « chose où l’on a erré ». Ce terme est plus connu pour décrire une faute ou une erreur s’étant glissée dans un ouvrage ou dans un document.
La pièce « Errata », est le reflet d’un monde où toutes ressources énergétiques et vitales sont épuisées. Dure réalité où l’homme prend enfin conscience des erreurs du passé, mais trop tard. Passant d’un être dévoré par des besoins dictés par le consumérisme, l’homme se retrouve réduit à un état de survie, survie de soi et de son espèce où seul les besoins primaires comptent et où le reste ne devient que désirs.
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A travers cette création la compagnie traite du comportement humain face à une situation irréversible et sans contrôle. Alors que l’espoir d’une vie dans un monde meilleur est enfin à la portée des hommes, une grande question se pose : comment l’homme va- t-il réagir face à la découverte d’une nouvelle ressource?
Recherche d’économie, de partage, de pérennité ou consommation abusive et égoïste de cette matière.
Choix de la raison ou celui du bien-être éphémère au risque de creuser le processus entrainant la perte de son environnement vital et la disparition de sa propre espèce ?
L’écriture de la pièce s’appuie sur différentes expériences et théories menées sur le phénomène de territorialité, de la domination et des besoins. Le concept proxémique ou la notion d’espace comme celui de Edwards T. Hall (1960), le concept psychologique de « crowing » de Altman (70) qui relie la notion de distance personnelle face à son environnement ou la théorie des besoins de l’homme selon Maslow (psychologue américain).
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